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: Le 10/02/2021 à 08:41 | MAJ à 18/07/2024 à 17:25
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Publié : Le 10/02/2021 à 08:41 | MAJ à 18/07/2024 à 17:25
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Le Parlement a validé hier, mardi 9 février, par un ultime vote peu large de l’Assemblée, la prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 1er juin face à l’épidémie de Covid-19.

Ce prolongement est considéré comme une entorse à la liberté fondamentale par l’opposition.

 

La majorité n’a pas fait le plein et le projet de loi de prorogation a été validé par 278 votes pour, 193 contre et 13 abstentions.

Créé en mars 2020 face à l’épidémie de Covid-19, l’état d’urgence sanitaire est la base notamment du couvre-feu national à 18 heures. Ce régime « boîte à outils » permet aussi les mesures de restriction ou d’interdiction de déplacements, des rassemblements ou des ouvertures des établissements, sur tout ou partie du territoire, ainsi que des confinements partiels ou complets de la population.

 

L’exécutif n’hésitera « pas à prendre [ses] responsabilités » en cas de « dégradation forte et rapide » des indicateurs sanitaires, affirme le Premier ministre Jean Castex. Notamment face aux variants, « les prorogations successives sont une nécessité, pas un échec, pas un gadget », a insisté le secrétaire d’État Adrien Taquet devant les députés. L’urgence sanitaire a été en vigueur du 23 mars au 10 juillet 2020, puis réinstaurée le 17 octobre. Le Parlement l’a prorogée une première fois jusqu’au 16 février, puis mardi jusqu’au 1er juin.

 

Sous le feu des critiques

Quasiment tous les députés hors majorité ont voté contre. Les parlementaires relayent la lassitude de la population et le ras-le-bol des restaurateurs, stations de ski ou encore des étudiants, voire les menaces de désobéissance.

Source : L’Obs