C’est à travers un communiqué, jeudi, que le gouvernement des Maldives a réagi aux allégations de corruption à l’encontre d’Ibrahim Mohamed Solih. Le président de cet archipel est accusé d’avoir touché un pot-de-vin de Rs22,5 milliards de Maurice afin de changer la position de son pays sur le dossier Chagos. Dans le communiqué, le gouvernement maldivien affirme qu’il n’a pas changé son fusil d’épaule concernant la délimitation de la frontière maritime des zones économiques exclusives des Maldives et l’archipel des Chagos.

Le gouvernement de l’archipel avance que, selon les lois du pays, le président Solih n’est pas en droit de prendre une telle décision sans avoir consulté son gouvernement au préalable.

Le gouvernement des Maldives affirme que sa position est inchangée concernant les Chagos et la délimitation maritime des zones économiques exclusives entre les deux pays. Il dénonce par ailleurs une tentative de l’opposition d’induire le public et la communauté internationaleen erreur.

Entre-temps, les députés de l’opposition de l’archipel ont, lundi, à travers une motion que tous les échanges entre Maurice et les Maldives soient publiés.

À Maurice, la Sustainable Tuna Association a affirmé, dans un communiqué, qu’aucun de ses membres n’est impliqué dans cette affaire d’allégations de pots-de-vin. Cela, après les propos d’Alan Ganoo affirmant que certains accusent Maurice d’avoir donné l’argent et d’autres des compagnies de pêche.

Jusqu’ici, le Premier ministre mauricien n’a pas réagi à ces allégations.