Le président de l’ANC, Cyril Ramaphosa, peut pousser un soupir de soulagement pour l’instant. Cela après que les efforts de certains partis d’opposition pour que le Parlement entame des procédures pour le destituer aient échoué.
580 000 dollars américains cachés dans un sofa dans sa ferme Phala Phala ont été volés en 2020. Il n’avait pas déclaré ce vol.
Son parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), a rejeté la motion de l’opposition par 214 voix contre 148, avec deux abstentions par vote ouvert.
L’ANC est toujours aux prises avec l’héritage entaché de corruption du prédécesseur de Ramaphosa, Jacob Zuma.
Les législateurs ont voté après avoir débattu des conclusions d’un panel indépendant qui a déclaré que Ramaphosa pourrait être coupable de violations graves et d’inconduite suite à des allégations selon lesquelles il aurait dissimulé un énorme vol d’argent dans sa ferme.
Le vote a empêché une procédure qui, selon certains, aurait pu déstabiliser politiquement le pays le plus industrialisé d’Afrique.
Dans une réponse laconique, son bureau a déclaré avoir pris note de la décision de l’Assemblée nationale. “Le président Ramaphosa a constamment affirmé son attachement à la légalité”, a déclaré son porte-parole dans un SMS à l’AFP.
Ramaphosa – défendu comme un sauveur anticorruption après son prédécesseur entaché de corruption, Jacob Zuma – a survécu grâce au soutien d’une majorité de députés de l’ANC.
0Le président de 70 ans avait obtenu la semaine dernière le soutien de l’ANC, qui détient 230 des 400 sièges de l’Assemblée nationale, après avoir monté une offre légale pour faire annuler le rapport accablant. Certains députés étaient absents.