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Jessila: Le 04/05/2021 à 09:48 | MAJ à 04/05/2021 à 09:48
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Publié : Le 04/05/2021 à 09:48 | MAJ à 04/05/2021 à 09:48
Par : Jessila

Dans un texte publié dans la dernière édition de l’e-newsletter du bureau du Directeur des poursuites publiques, Me Rashid Ahmine revient sur les cas de corruption durant la crise sanitaire en faisant un tour du monde. Il affirme que les situations d’urgence ne justifient pas le non-respect des concepts de transparence et de redevabilité. Il demande aussi que la loi protège davantage les lanceurs d’alerte.

Pour le Deputy Director of Public Prosecutions, tout gouvernement se doit de prendre des actions urgentes dans une situation de crise. Mais selon lui, ce n’est pas pour autant qu’il faut oublier la transparence et le concept d’accountability. Ces deux facteurs, pour Me Rashid Ahmine, restent primordiaux.

De ce fait, il plaide pour l’introduction au plus vite de mesures de sauvegarde additionnelles lorsque la procédure d’urgence est activée. Cela, ajoute-t-il, afin de minimiser les risques de fraude, de gaspillages et d’abus.

Me Rashid Ahmine évoque aussi l’importance des lanceurs d’alerte. Il déplore que la loi n’encourage pas tellement les gens à venir dénoncer les pratiques de corruption ou les fraudes au sein des organismes et départements du gouvernement. Pour lui, il faudrait un dispositif légal pour protéger ces whistleblowers.

Il évoque même « le rôle crucial » des médias dans le combat contre la corruption. Sans citer de pays, il rappelle que dans certains cas, la presse a permis de faire la lumière sur des cas de corruption liés à l’achat de produits pour traiter les patients atteints de la Covid-19.

Enfin, il affirme que les personnes impliquées dans les appels d’offres dans les départements et organismes de l’État doivent soumettre un bilan de leurs activités de manière régulière.

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