Selon un article publié sur le site du journal britannique, après la plainte consignée par la secrétaire administrative, le 10 août dernier, les lettres de dénonciation pleuvent au sein de l’institution.

Une employée, affectée à l’entretien, a écrit au directeur des ressources humaines et au Guardian pour dire qu’elle avait trouvé un téléphone dans les toilettes pour femmes en mai dernier, soit trois mois avant que la secrétaire administrative ne porte plainte. Mais, par peur de perdre son emploi, elle n’avait pas rapporté l’affaire.

Dans sa lettre, l’employée explique qu’elle était tombée sur un téléphone portable en mode enregistrement dans les toilettes. C’était en mai. L’appareil était dans panier bleu. Croyant que sa propriétaire l’avait sans doute oublié, elle l’a remis où elle l’avait trouvé. Elle avait cependant informé un collègue. Quelques heures plus tard, le téléphone avait disparu.

Mais en quittant les toilettes, elle dit avoir vu Didier Pragassa, ancien secrétaire général de l’association, dans le couloir. L’employée a indiqué qu’à plusieurs reprises, Didier Pragassa aurait été aperçu dans ou à proximité des toilettes pour femmes.

Une autre employée a aussi envoyé une lettre au directeur des ressources humaines de la MFA. Elle évoque un incident le 30 juillet dernier dans les toilettes pour femmes. Elle pense qu’un homme s’y trouvait. Elle soupçonne qu’il s’agissait de Didier Pragassa.

Deux semaines avant cet incident, l’employée dit avoir vu Didier Pragassa dans le couloir, devant les toilettes pour femmes. Elle l’avait questionné sur sa présence. Il devait répondre qu’il était ‘perdu’.

Le 30 juillet, lorsque la secrétaire administrative l’a vu dans les toilettes, le même Didier Pragassa a dit qu’il était venu ouvrir les fenêtres.

Nazeer Bowud, secrétaire général de l’association par intérim, a été interrogé par le Guardian. Il se demande pourquoi ces employées n’ont pas rapporté ces incidents jusque-là. Il devait aussi confirmer qu’une enquête interne est en cours. Il a aussi précisé avoir reçu cinq lettres depuis que la secrétaire administrative a porté plainte à la police.