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TopFMaster: Le 15/10/2024 à 16:04 | MAJ à 15/10/2024 à 19:48
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Affaire Akash Jodhun
Publié : Le 15/10/2024 à 16:04 | MAJ à 15/10/2024 à 19:48
Par : TopFMaster

Akash Kumar Jodhun avait été reconnu coupable d’avoir causé la mort de sa concubine Dionne Josuépha Milate en août 2012. Il avait été condamné à 7 ans mais le DPP avait fait appel de la sentence sur la base d’erreurs dans le jugement.

Les juges Shameem Hamuth-Laulloo et Prameeta Goordyal-Chittoo ont annulé la sentence, soulignant qu’elle avait été prononcée « avec une négligence inacceptable » par la magistrate de la cour intermédiaire.

Le drame s’est joué lors d’une altercation entre Akash KumarJodhun et la victime à Sainte Croix. Une substance inflammable s’est renversée sur les deux. Akash KumarJodhun a provoqué un incendie lorsqu’il a utilisé un briquet pour allumer une cigarette. 
Dionne Josuépha Milate et lui ont tous deux été brûlés. Mais la première a succombé à ses blessures.

Akash Kumar Jodhun a été condamné à 7 ans de servitude pénale par la cour intermédiaire pour « coups et blessures ayant causé la mort mais sans intention de tuer ».

En écoutant l’appel du DPP, la cour suprêmea relevé plusieurs erreurs commises par la magistrate encour intermédiaire. Par exemple, elle a fait référence plusieurs fois à l’accusé comme « Louis Romuald Jérome Joseph » alors que ce dernier n’a aucun lien avec cette affaire.

De plus, la sentence mentionne un « accusé no 3 » alors qu’il n’y en avait qu’un, à savoir Akash Jodhun.

Le jugement parle aussi d’armes utilisées lors du drame et de vol alors que tel n’est pas le cas. Enfin, des erreurs de grammaire et des phrases incohérentes ont également été constatées dans le jugement.

Les juges Shameem Hamuth-Laulloo et Prameeta Goordyal-Chittoo concluent que la sentence a été prononcée avec une « négligence inacceptable ».

Elles ont donc ordonné l’annulation de la peine et la tenue d’un nouveau procès devant la cour intermédiaire.

La cour a aussi exhorté le Master and Registrar à transmettre ce jugement à tous les magistrats, en particulier à la magistrate qui a rendu la sentence, afin de prévenir la répétition de telles erreurs à l’avenir.