L’affaire s’est poursuivie cet après-midi devant la division financière de la cour intermédiaire. Hier, Me Jacques Panglose, l’avocat de Raj Dayal, s’était opposé à la production du téléphone portable qui contient la bande sonore au tribunal. Cela, sur la base que le téléphone se trouvait dans une enveloppe marron scellée qu’aucune des parties n’avait vue auparavant.

De ce fait, a souligné l’avocat, le téléphone a pu avoir été manipulé.

Ce matin, la juge Naddiyah Dauhoo a conclut qu’il n’y a aucune preuve de falsification. Elle a rejeté la requête de Me Jacques Panglose.

L’inspecteur Beeharry, de l’Icac, a ensuite été appelé à la barre des témoins. Il a affirmé qu’en 2016, il s’était rendu dans plusieurs médias afin de récupérer des CD et des DVD contenant des déclarations de Raj Dayal. Cela, afin de comparer la voix de l’ancien ministre avec celle contenue dans l’enregistrement de Patrick Soobany.

L’affaire se poursuivra le jeudi 11 novembre.