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Jessila: Le 28/07/2022 à 18:25 | MAJ à 28/07/2022 à 18:25
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Publié : Le 28/07/2022 à 18:25 | MAJ à 28/07/2022 à 18:25
Par : Jessila

C’est le site indien The Print qui en a fait état dans un article publié ce jeudi. L’auteur, Praveen Swami, revient sur toute l’affaire de sniffing. Il affirme que depuis le début de 2021, des experts techniques du Research and Analysis Wing avaient adressé plusieurs mises en garde concernant l’utilisation, par l’armée chinoise, d’une infrastructure internet construite par Huawei à Maurice. Selon l’article, l’objectif était d’espionner l’Inde.

Les préoccupations de l’Inde seraient centrées sur la Landing Station de Baie-de-Jacotet, selon l’article de The Print. L’auteur ajoute que c’est l’actuel National Security Advisor, l’Indien Kumaresan Ilango, un ancien du RAW, qui aurait communiqué ses craintes à son pays.

L’article souligne que les équipements que le RAW allait installer à Baie-de-Jacotet seraient des digital sniffers, soit des équipements qui ont la capacité d’intercepter le trafic internet et sauvegarder certaines données pour être analysées plus tard.

Selon les sources de l’auteur, les mêmes équipements auraient été utilisés à la Landing Station de Kochi où passent aussi les câbles SAFE qui relient Maurice, l’île de la Réunion, l’Afrique du Sud, l’Inde et la Malaisie.

Toujours selon Praveen Swami, les opérations d’espionnage de l’armée de la République populaire de Chine visent surtout à obtenir le plus d’informations sur Agalaga, île sur laquelle l’Inde entreprend actuellement de gros travaux infrastructurels.

Selon l’auteur, ce sont les craintes par rapport aux opérations chinoises qui ont poussé le RAW à agir. Ce qui a résulté sur l’affaire qui secoue actuellement le pays.

Le site explique aussi comment la firme chinoise Huawei s’est implantée à Maurice depuis 2015. Avant d’ajouter que Huawei a même raflé le contrat, sans appel d’offres, pour le projet Safe City au coût de $ 350 millions.

Les caméras installées dans le cadre du projet Safe City sont identiques à celles installées, par exemple, en France et en Allemagne.

De plus, la firme chinoise a aussi décroché plusieurs autres gros contrats avance l’auteur.