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Jessila: Le 03/03/2023 à 17:28 | MAJ à 03/03/2023 à 17:28
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Publié : Le 03/03/2023 à 17:28 | MAJ à 03/03/2023 à 17:28
Par : Jessila

 

Après la descente d’hier sur le terrain de 50 arpents à Les Salines, Rivières-Noires, l’ICAC a effectué une autre opération d’envergure, ce vendredi, encore une fois liée à l’affaire Franklin. Le lieu peut surprendre. Les enquêteurs se sont rendus dans un ranch qui se trouve à environ 500 mètres de Grand Bassin.

L’opération a duré plusieurs heures. Elle a débuté à 13 heures pour prendre fin peu avant 16 heures. Les enquêteurs de la Commission anticorruption ont effectué une descente surprise dans un ranch privé se trouvant à proximité de Grand Bassin, soit à environ 500 mètres du lac sacré !

Ce ranch se trouve sur un terrain de 350 arpents. L’Icac soupçonne que l’individu qui s’occupe du ranch a obtenu le bail du gouvernement grâce aux connexions de Franklin. Ce ranch serait utilisé par Jean-Hubert Célérine pour organiser des rave parties. Il se pourrait que des stupéfiants étaient disponibles à gogo durant ces fêtes.

Ce n’est pas tout. Les enquêteurs soupçonnent fortement que Franklin utiliser ce ranch pour réunir tous ses associés et prête-noms. Sur le terrain, se trouve aussi un bâtiment où certaines activités se dérouleraient. Certaines pièces très bien aménagées et comprennent tables, chaises et lits entre autres.

Un fusil de chasse à double canon et deux véhicules ont été saisis. Il s’agit d’un camion et d’un tout-terrain (4×4). Cependant, les enquêteurs sont aussi à la recherche d’une BMW qui appartient à l’individu qui gère le ranch.

Cette personne en question serait considérée comme cruciale pour la suite de l’enquête et l’ICAC cherche désormais à savoir comment il est connecté avec les autres personnes, c’est-à-dire les prête-noms et associés du réseau Franklin, dont l’étendue des avoirs donne le tournis.

Cette descente intervient après l’opération d’hier à Les Salines, Rivière-Noire, sur le terrain de 50 arpents que Franklin squattait et utilisait pour supposément l’élevage d’animaux. En réalité, l’ICAC soupçonne qu’il utiliserait ce terrain comme cachette pour stocker de la drogue et de l’argent dans des barriques sous terre. D’ailleurs, les enquêteurs sont tombés sur deux barriques qui étaient enterrées. Mais elles étaient vides. Il leur semble que le contenu aurait été déplacé à temps avant la descente. Elles ont été saisies par la Commission anticorruption à des fins d’analyses forensic.

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