Nitesh Seeboruth, un préposé de la NLTA, a été interpellé par l’ICAC mercredi dernier dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Franklin. Il est soupçonné d’avoir facilité au moins 120 faux transferts des véhicules faisant partie du réseau Franklin. Il a été arrêté et traduit en cour de Curepipe hier.

Rien que ces faux transferts représentent un manque à gagner de Rs 3 millions pour l’État. Ce chiffre est appelé à grossir, car les enquêteurs estiment que ce n’est que le sommet de l’iceberg.

Les officiers de l’ICAC ont pu démanteler ce réseau en passant au crible les ordinateurs des personnes arrêtées, qui sont soupçonnées d’être des prête-noms de Franklin. De faux codes-barres ont été insérés dans le système de la NLTA pour effectuer les transferts des titres de propriété de ces véhicules. Ce modus-operandi aurait pour but de protéger le vrai propriétaire des biens acquis, soit des voitures, pour qu’il ne soit jamais connu des autorités, car l’argent proviendrait du trafic de drogue.

Nitesh Seeboruth, a été inculpé dans cette affaire de fraude massive des enregistrements. Il a obtenu la liberté conditionnelle après avoir fourni une caution de Rs 20 000 et signé une reconnaissance de dettes de Rs 25 000.

L’enquête se poursuit et l’ICAC procède depuis hier à l’interrogatoire des propriétaires des voitures impliquées dans ce réseau. Il y aurait plus d’une centaine de personnes concernées et d’autres arrestations ne sont pas à écarter.

Par ailleurs, toujours dans le cadre de cette fraude à la NLTA liée à l’affaire Franklin, il nous revient que des centres de fitness pourraient aussi se retrouver dans le viseur de l’ICAC prochainement.