Grosse fraude découverte à la NLTA par la commission anticorruption. Cela dans le cadre de l’enquête de l’ICAC sur l’affaire Franklin. Un vaste réseau opérant au niveau du Registrar General, la NLTA et les centres de Fitness a été démantelé par l’ICAC.

Suite à l’arrestation de plusieurs personnes qui sont perçues comme des prête-noms de Franklin, l’ICAC a passé au crible leurs ordinateurs et autres équipements informatiques.

Cela a permis aux enquêteurs de tomber sur des centaines de contrats de vente et de ‘horse power’ de plusieurs véhicules ainsi qu’un sceau de la NLTA. Ils se sont par la suite rendus compte que les bar codes délivrés normalement par le Registrar General lors que l’acte de vente d’un véhicule est enregistré, sont faux !

C’est ainsi que les enquêteurs ont découvert cette fraude à grande échelle de faux transfert de plus de 120 véhicules. Le modus operandi de ce réseau a pu être établi. Avec le concours du Commissaire de la NLTA, les enquêteurs de l’ICAC ont pu remonter jusqu’à un officier de la NLTA. Il est celui qui aurait inséré les faux  codes-barres dans le système de la NLTA pour que les titres de propriété des plus de 120 véhicules puissent être transférés. L’officier en question a été interpellé alors que sa maison et son bureau ont été perquisitionnés par l’ICAC. Ces plus de 120 faux transferts représentent un manque à gagner d’environ Rs 3 millions pour l’État. Mais ce ne serait que le début. Les enquêteurs de l’ICAC soupçonnent que des centaines d’autres faux transferts de ce type auraient eu lieu.

Le but d’une telle manœuvre, selon l’ICAC ; faire de sorte que le vrai propriétaire des biens acquis, soit ces voitures, ne soit jamais connu des autorités. La raison ; l’argent utilisé pour financer l’achat de ces biens provient du trafic de drogue. L’enquête se poursuit et les centres de fitness sont désormais aussi dans le viseur de la commission anticorruption.