Nando Bodha, ancien ministre des Affaires étrangères, a juré un affidavit en Cour suprême, hier.
Il accuse les autorités de négligence grave dans la sécurisation des télécommunications, à la suite de fuites massives d’enregistrements privés, surnommées les affaires « Missier Moustass » et « Missie Labarbe ».
Selon l’affidavit, ces enregistrements incluent des communications confidentielles entre avocats, juges, diplomates et responsables de l’État.
Les défendeurs nommés dans cette plainte sont l’Information and Communication Technologies Authority (ICTA), le Commissioner for Data Protection et l’État.
Nando Bodha réclame un audit indépendant des infrastructures télécoms, une enquête approfondie sur les activités de surveillance illégales et des mesures concrètes pour restaurer la sécurité des réseaux.
Ces manquements, selon lui, compromettent non seulement la vie privée des citoyens mais aussi la sécurité nationale et la confiance dans le système judiciaire.
La Cour suprême examinera cette affaire le mercredi 18 décembre.