C’est le magazine Forbes qui jette ce gros pavé dans la mare. Nishan Degnarain soutient que l’opérateur du Wakashio, Mitsui OSK Lines, a indiqué cette semaine que tout l’équipage du vraquier avait un accès illimité et gratuit à Internet sur le bateau et en mer. Ce qui met à mal la raison principale, évoquée jusqu’ici pour expliquer la présence du navire si près de nos côtes.
La dernière personne en date à évoquer la recherche d’un réseau mobile était l’inspecteur Ramdhony en cour cette semaine. Il a laissé entendre que, d’après les témoignages recueillis par la police, le capitaine Sunil Kumar Nandeshwar n’était préoccupé que l’idée de capter un réseau mobile afin de communiquer avec ses proches.
Or, le magazine Forbes soutient que l’opérateur du vraquier, soit Mitsui OSK Lines, lui a confirmé la semaine écoulée que tous ses navires ont accès à internet via le système de communications par satellites Inmarsat, contraction d’INternational MAritime SATellite.
Mitsui OSK Lines soutient que depuis l’année dernière, les membres d’équipage de tous ses navires ont accès gratuitement et de manière illimitée à Internet lorsqu’ils sont en mer.
Cela voudrait dire, si effectivement il est prouvé que l’équipage du Wakashio avait accès à Internet, qu’il n’y avait aucune raison de s’approcher des côtes pour avoir un signal internet ou de téléphone.
Et Forbes de souligner aussi qu’une connexion internet est disponible à 12 miles nautiques des côtes, soit sur le passage des navires. Ce qui explique que nombre de touristes sur des catamarans arrivent à partager des photos d’eux prises avec des dauphins, à proximité des baleines ou sur les îlots lointains appartenant au pays.
Plus les jours passent, nombre de questions restent sans réponses.