L’ONG prend très au sérieux l’échouage du Wakashio et la marée noire causée par la fuite d’huile dans de sud-est du pays.

Lundi dernier, la branche japonaise et sud-africaine de l’ONG internationale Greenpeace ainsi que l’ONG mauricienne DIS-MOI ont adressé une lettre ouverte aux ministres Sudheer Maudhoo et KavyRamano ainsi qu’aux propriétaires du vraquier, MV Wakashio.

Elle demande la mise sur pied d’une enquête indépendante entièrement publique sur les causes et conséquences de cette catastrophe.

L’association demande au gouvernement mauricien de veiller à ce qu’une évaluation scientifique indépendante des écosystèmes soit effectuée. Cette évaluation devra englober l’impact sur notre flore et faune ainsi que sur les habitants de la région sud-est.

Une enquête sociale pour déterminer les conséquences sur le tourisme, la santé et la pêche artisanale est également réclamée.

Dans cette lettre ouverte, Greenpeace a aussi fait état des actions clés que le gouvernement doit entreprendre pour faire face efficacement à cette catastrophe.

Notamment, un examen des différentes voies empruntées par les navires dans les eaux mauriciennes. Greenpeace Africa a également réitéré sa demande au gouvernement mauricien de ne pas faire couler l’épave du bateau.

Elle exhorte le gouvernement à consulter les options alternatives qui pourraient exister au niveau international, tout en prenant des mesures pour empêcher que la poupe du navire de se briser.

Le naufrage de ce navire mettrait en péril plusieurs espèces de baleines et contaminerait l’océan avec de grandes quantités de toxines de métaux lourds, menaçant également d’autres zones, notamment l’île de La Réunion.

Greenpeace Africa demande au Gouvernement d’être responsable et transparent dans sa gestion de la marée noire et recommande au gouvernement d’organiser une réunion quotidienne pour informer les médias.