En Afrique du Sud, la production d’électricité s’est grandement améliorée depuis mars dernier. Finis les délestages à grande échelle et les coupures de courant tournantes, qui ciblaient alternativement les régions du pays, selon un calendrier. L’entreprise publique Eskom parvient même à exporter de l’électricité. Mais les prix augmentent et certains quartiers surpeuplés continuent de subir des coupures localisées. ela fait presque six mois que les Sud-Africains n’ont plus consulté leur application mobile pour connaître les heures de délestages. Et selon les dirigeants d’Eskom, l’embellie pourrait se prolonger tout au long de l’été austral. Pour Sampson Mamphweli, de l’Institut national sud-africain pour le développement de l’énergie (Sanedi), une agence gouvernementale, ces progrès sont les fruits de la mise en place du plan d’action de 2022 : « L’un des points majeurs était la nécessité de réparer les centrales à charbon pour qu’elles puissent fonctionner au minimum à 70% de leurs capacités. Lorsque le gouvernement a lancé son plan, on était à 50%. Aujourd’hui, on est entre 61 et 71%. Pour arriver à ce résultat, Eskom a obtenu que l’État sud-africain reprenne une partie de sa dette l’année dernière. « Eskom consacrait beaucoup d’argent au service de sa très lourde dette et ne pouvait pas dégager des fonds pour appliquer le plan d’action, rappelle Sampson Mamphweli. En particulier réparer ses centrales à charbon afin de les rendre plus fiables.