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Alex: Le 03/05/2023 à 12:00 | MAJ à 10/07/2024 à 19:57
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Publié : Le 03/05/2023 à 12:00 | MAJ à 10/07/2024 à 19:57
Par : Alex

Face à la dette croissante de l’Afrique, la communauté internationale tente avec difficulté de s’entendre sur les mécanismes financiers pour soutenir la région. De son côté, l’Afrique ne relâche pas non plus la pression. Dans le sillage des réunions de printemps de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international qui se sont tenues à Washington mi-avril, 45 ministères africains des Finances, de la Planification et du Développement économique se sont réunis au sein d’un cadre de travail de haut niveau pour lancer un appel à une action décisive afin de réformer l’architecture mondiale de la dette.

Le continent subit lourdement le contrecoup de la guerre en Ukraine et de la pandémie. « La dette publique et l’inflation sont à des niveaux pas vus en plusieurs décennies » en Afrique subsaharienne, relevait, il y a peu, un rapport du FMI, intitulé « La grande pénurie de financement ».

 

La dette publique atteignait fin 2022 en Afrique subsaharienne 56 % du PIB, au plus haut depuis le début des années 2000, relève le FMI, qui a abaissé sa prévision de croissance pour la région cette année à 3,6 %. Pour l’organisation basée à Washington, plusieurs problèmes sont venus s’entrechoquer, de la hausse des coûts d’emprunt au contrecoup des dernières crises internationales, en passant par le tarissement de l’aide internationale. Leurs coûts d’emprunt sont trois fois plus élevés que ceux des États avancés, a calculé le Fonds. Et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a fait part également d’un recul de l’aide au développement en Afrique l’an dernier – à environ 30 milliards de dollars – alors qu’elle s’est envolée pour l’Ukraine.