Air Mauritius a suivi de près les développements entourant le licenciement récent de Mme Yogita Babboo, une ancienne employée de la compagnie d’aviation, peut-on y lire.  MK avait donné à Mme Babboo de nombreuses occasions de fournir des explications autour de ses déclarations et allégations faites lors de l’émission de radio. Malheureusement, elle a refusé de fournir de telles explications, souligne le communiqué, émis hier.

Par conséquent, Air Mauritius, conformément aux dispositions de la loi, n’a eu d’autre choix que de mettre fin à son emploi. Selon le document, la compagnie d’aviation nationale réitère son engagement à se conformer aux lois et à coopérer pleinement avec toute procédure judiciaire, et elle est prête à fournir toute information supplémentaire et explication demandée par les autorités compétentes. Toujours d’après le communiqué émis hier, Air Mauritius affirme son engagement à respecter la justice et à suivre les procédures légales applicables, car elle a foi dans les institutions et les lois du pays. Elle assure aussi à toutes les parties prenantes, que ses actions continueront d’être guidées par les principes de respect du droit. Il est aussi écrit « qu’il a été déterminé que Mme Babboo a enfreint les conditions de son contrat de travail en tenant des propos diffamatoires, non fondés, erronés, trompeurs, inexacts et/ou injustes lors d’une émission de radio, causant de graves dommages à la réputation de la compagnie aérienne, tant au niveau local qu’international ».  Rappelons, que mardi dernier (03 aout) la Fédération Internationale des employés du Transport (ITWF) avait   émis un communiqué de presse, indiquant qu’elle condamnait fermement Air Mauritius pour avoir limogé Yogita Baboo-Rama. Mais aussi que l’ITWF soutient pleinement la manifestation qui s’est tenue à Port-Louis, durant la semaine écoulée. L’ITWF estime que le gouvernement Mauricien a le devoir d’insister, auprès d’air Mauritius , pour la réintégration  Yogita Baboo-Rama à son poste. Paddy Crumlin, son président a même affirmé que : « Maurice ne peut pas prétendre être une république démocratique moderne en permettant aux employeurs de piétiner les droits fondamentaux de l’homme et des travailleurs »

Notons également que le 17 juillet dernier, la Fédération Internationale des employés du Transport avait adressé une lettre au ministre du Travail, Soodesh Callichurn, pour exprimer ses inquiétudes suite au licenciement de la présidente de l’AMCCA.