C’est ce que soutient la doctoresse Liji Thomas dans un article publié sur le site de la revue NEWS Medical Lifescience. Elle s’appuie sur les conclusions d’une série d’études scientifiques. Elle soutient ainsi que le séquençage de 120 échantillons prélevés durant la deuxième vague montre un lien avec ce variant. Mais le cas de Maurice intéresse les scientifiques, car dans aucun autre pays, ce variant n’est responsable d’une telle propagation.
« Les scientifiques ont conclu que la deuxième vague à Maurice était le résultat de la seule introduction du variant B.1.1.318. » C’est ce que la doctoresse Liji Thomas soutient dans son article.
Elle précise qu’après la levée des restrictions en 2020, Maurice a réussi à empêcher l’introduction dans la communauté des variants anglais et sud-africain, décelés chez plusieurs voyageurs en quarantaine.
Toutefois, il a suffi d’une faille, une seule précise-t-elle, pour avoir une épidémie locale importante.
L’article précise que le point d’entrée de cette souche dans la communauté, malgré la quarantaine obligatoire pour les voyageurs, n’a pas encore été identifié. Il se peut qu’on ne le découvre jamais, dit-elle. Car les pays ayant signalé les plus proches parents de cette variante n’avaient pas de connexion avec Maurice en février.
La doctoresse Thomas souligne qu’aucun autre pays n’a signalé cette variante comme étant responsable d’une propagation de cette ampleur. Les recherches suggèrent que la variant B.1.1.318 est apparu au Nigeria en décembre 2020. Il s’est propagé en Europe et s’est introduit en Amérique du Nord en janvier 2021. Fin janvier 2021, il faisait son entrée en Asie. Rien ne laissait penser qu’il s’était propagé davantage. Mais les recherches montrent que ce n’est qu’à Maurice et en Grèce que ce variant a réussi à supplanter d’autres variant.
Mais ce variant, s’il a des capacités d’adaptation, n’est pas résistant aux vaccins. Du moins jusqu’ici !