Cette biologiste marin, exploratrice pour National Geographic One et directrice scientifique à la National Oceanic and Atmospheric Administration américaine est une sommité dans le domaine de la protection des océans et la biodiversité sous-marine.
Elle a lancé cet appel lors d’un séminaire en ligne du groupe Ocean Elders.
Le MV Wakashio n’avait pas été invité dans les eaux mauriciennes. Il est donc du devoir de ses propriétaires de le reprendre, affirme le Dr Sylvia Earle au magazine Forbes qui l’a interrogée dans le sillage du séminaire en ligne.
Celle à qui Times Magazine a décerné le titre « d’héroïne pour la planète » en 1998 affirme que l’océan n’est pas un dépotoir pour stocker les déchets humains et les produits indésirables. Elle demande aux propriétaires du Wakashio de récupérer la poupe du navire, mais aussi la proue.
Car, explique Sylvia Earle, il est inconcevable de penser qu’une personne puisse couler un navire afin de s’en débarrasser, alors qu’il y a interdiction de jeter la moindre bouteille en plastique dans l’océan.
Pour elle, les Mauriciens et Réunionnais n’ont pas à souffrir de décennies de pollution en raison de la conduite irresponsable d’autrui.