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Jessila: Le 04/05/2021 à 11:00 | MAJ à 04/05/2021 à 11:00
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Publié : Le 04/05/2021 à 11:00 | MAJ à 04/05/2021 à 11:00
Par : Jessila

Ce dernier avait lancé un appel d’offres pour se procurer trois appareils médicaux permettant d’élargir les images scannées. Le contrat de Rs 16,3 millions a été alloué en février dernier. Toutefois, l’un des soumissionnaires malchanceux s’est tourné vers l’IRP et a obtenu gain de cause.

C’est en août 2020 que l’appel d’offres est lancé. En février2021, le contrat est finalement alloué à une firme. Toutefois, l’un des soumissionnaires conteste le choix du ministère de la Santé.

Dans sa plainte auprès de l’Independent Review Panel, il évoque de nombreuses erreurs commises par le Bid Evaluation Committee.

Le 24 mars dernier, l’IRPrend sa décision. Il annule le contrat alloué par le ministère de la Santé.

Dans son jugement, l’IRPévoque une mauvaise manipulation de chiffres et même certaines fautes typographiques. L’organisme va jusqu’à utiliser le terme « embarrassante » pour qualifier une des erreurs commises. Il précise néanmoins que toutes ces fautes, à elles seules, n’auraient pas eu d’incidence sur l’allocation du contrat.

Le plus gros problème, selon l’IRP, concerne ce qu’il qualifie « d’offre anormalement basse » du plaignant et de la firme qui a raflé le contrat. L’IRP estime que le ministère de la Santé a enfreint la Section 37 (10A) de la Public Procurement Act de 2006. Il n’a pas considéré la directive 46 de la loi.

Certes, depuis décembre 2020, la directive 52 a remplacé la directive 46. Sauf que le Bid Evaluation Committee a rendu son rapport en novembre 2020. Donc, c’était la directive 46 qui aurait dû être appliquée.

L’IRP estime qu’il y a eu « amateurisme » de la part du Bid Evaluation Committee. D’où sa décision d’annuler le contrat.

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