
Avec la montée en puissance du commerce en ligne, les arnaques se multiplient, notamment sur les réseaux sociaux. Des faux vendeurs disparaissent après paiement, des produits non conformes sont livrés, et de nombreux consommateurs se retrouvent floués.
Face à cette recrudescence, le ministre du Commerce et de la Protection des consommateurs, Michael SikYuen, a récemment annoncé l’introduction de nouvelles réglementations pour encadrer le commerce en ligne.
Cette initiative est saluée par Jayen Chellum, secrétaire général de l'Association des Consommateurs de l'île Maurice (ACIM). Il estime toutefois que ces mesures sont nécessaires, car les ventes en ligne et surtout les arnaques sont devenues très récurrentes.
Du côté des entrepreneurs, Anusha Bissessur, propriétaire d’Angel Shop qui vend des vêtements sur TikTok, soutient que ces réformes sont une excellente initiative. Elle-même a été victime d'arnaques en ligne et considère qu’un meilleur encadrement du commerce en ligne protégera à la fois les vendeurs et les consommateurs.
Shehanaz Mohabookhan, propriétaire de Zaisha Fashion, souligne également le besoin d’un cadre réglementaire plus strict. Selon elle, il n’est pas juste que certains puissent vendre librement sur TikTok sans aucune régulation, alors que d’autres, comme elle, doivent payer un permis et respecter des obligations fiscales.
PIED :
Ces réformes devraient ainsi permettre d’assainir le commerce en ligne et de mieux protéger les consommateurs contre les escroqueries numériques, tout en assurant une concurrence plus équitable pour les entreprises respectant les lois en vigueur.