Les frères Akil et Avinash Bissessur ainsi que Doomila Moheeputh resteront en détention jusqu’à leur nouvelle comparution en cour, le lundi 26 juin. Ce jour-là, la motion de remise en liberté sous caution, déposée par leurs avocats, sera débattue. Mais en cour hier, Akil Bissessur a fait une déclaration.

Il a expliqué qu’il a été arrêté à quatre reprises durant ces trois dernières années. À chaque fois, les charges provisoires ont été rayées.

Me Bissessur a aussi relaté que le jour de son arrestation, soit le mardi 20 juin, un facteur s’est présenté à son appartement à Dreamton Park, Sodnac, muni d’un colis.

Il a insisté qu’il n’avait rien commandé en ligne. D’où sa décision de faire un live sur Facebook. Il a déclaré qu’il soupçonnait la police de vouloir le piéger.

Sollicité hier soir, Me Sanjeev Teeluckdharry a affirmé à Top Fm qu’Akil Bissessur avait consigné une déposition au poste de police de Sodnac le 12 mai dernier. Cela, après avoir reçu des menaces qu’il pouvait être piégé de nouveau.

Akil Bissessur a aussi fait une requête en cour hier que le téléphone retrouvé à son domicile soit soumis à un test ADN et fasse l’objet d’un prélèvement d’empreintes. Il a expliqué que le téléphone en question ne lui appartient pas.

Ses hommes de loi, Mes Valayden et Teeluckdharry, ont formulé deux motions hier. La première a trait aux documents relatifs à la poste, concernant notamment les procédures lorsqu’un colis arrive dans le pays et le tracking number.

L’autre motion concerne la remise en liberté des suspects qui sera débattue lundi.

Ils ont également fait une requête pour qu’une unité autre que la Special Striking Teamsoit soit chargée de l’enquête dans cette affaire.