Dans un jugement rendu le 21 octobre par la magistrate Zeenat Cassamally en cour de district de Port-Louis, Vinshiraj Soyjaudah a obtenu la liberté conditionnelle. Il avait été arrêté en mai dernier par la police. Son arrestation fait suite à la saisie de plus de Rs 65 millions de cannabis à l’aéroport dans les bagages du couple Gaungoo, arrêté en février dernier.
Dans cette affaire, le sergent Baboorally a précisé que le 1erfévrier dernier, 13 kilos de haschisch, estimés à plus de Rs 65 millions, et du papier à rouler avaient été saisis à l’aéroport SSR dans les bagages du policier Gaungoo et de son épouse. Le couple revenait de l’Inde.
Selon la police, Vinshiraj Soyjaudah avait financé le voyage des Gaungoo et leur avait remis la drogue qui devait être ramenée sur le sol mauricien.
Mari et femme avaient été arrêtés et inculpés provisoirement pour importation de cannabis. Ce n’est qu’après quelques mois, soit en mai dernier, que l’expéditeur avait été arrêté après son arrivée à Maurice.
La défense de Vinshiraj Singh Soyjaudah était assurée par Me Toorabally tandis que la police était représentée par Me Dahoo, Prosecuting Counsel. Le suspect a nié toute implication dans cette affaire, déclarant que la police se basait seulement sur des allégations sans fondements du couple Gaungoo.
L’enquêteur a toutefois expliqué qu’il y a des risques que le suspect veuille échapper à la justice. Cependant, la cour a jugé que la gravité de l'infraction ne constituait pas un motif suffisant pour lui refuser la liberté sous caution.
La magistrate Zeenat Cassamally a rappelé que Vinshiraj Soyjaudah est détenu depuis plus de six mois et qu’une charge formelle n’a pas encore été déposée par la police.
La cour a indiqué que Vinshiraj Soyjaudah devra fournir deux cautions de Rs 300 000 et une reconnaissance de dette de Rs 6 millions. Il devra aussi utiliser un téléphone mobile avec GPS activé par la police. Il fera aussi l’objet d’un couvre-feu de 20 heures à 6 heures le lendemain.
Il devra aussi se présenter quotidiennement au poste de police le plus proche et ne pas communiquer sur cette affaire avec quiconque, en personne ou sur les réseaux sociaux, sauf avec les autorités.
L’affaire sera appelée « pro-Forma » le 4 mars 2025.