Plus de 45 000 personnes vivent avec les manifestations physiques des
attaques du 11 septembre 2001, plus de deux décennies après la tragédie. Au
moins 45 200 civils et agents des pompiers de New York, de la police de New York
et de l’autorité portuaire de New York et du New Jersey souffrent d’au moins un
cancer ou d’une maladie qui a été directement liée à la plus grande attaque terroriste
de l’histoire.

Le nombre total de victimes est supérieur de 1 408 % au nombre de victimes de la
tragédie elle-même : 2 997 victimes ont été tuées dans l'effondrement des Twin
Towers et au lendemain de celui-ci, en septembre 2001. Ce chiffre choquant reflète
le nombre de victimes inscrites au Programme de santé du World Trade Center dont
la maladie est confirmée - mais comme le projet ne reconnaît que certains cancers
et certaines maladies, les responsables préviennent que le nombre réel de
survivants malades est beaucoup plus élevé.

La plupart des survivants malades sont ceux qui ont vécu, travaillé et fréquenté des
écoles de New York pendant la tragédie et dans les semaines qui ont suivi, selon les
Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, qui compilent les données
pour le programme de santé.

Au 31 mars 2024, il y avait près de 28 320 membres vivants présentant au moins un
problème de santé physique ou mentale lié à leur exposition à la poussière, à la
fumée, aux débris et aux événements traumatisants. Ce chiffre effarant ne comprend
pas les 1 872 membres du programme qui sont décédés depuis.
Le total choquant ne fait pas la différence entre une maladie physique et une
maladie mentale. Elle ne couvre pas non plus les quelque 400 000 personnes qui
vivaient, travaillaient et allaient à l’école dans la zone de la tragédie et qui ont été
exposées à des contaminants toxiques, au risque de blessures physiques et à des
conditions physiquement et émotionnellement stressantes dans les jours, les
semaines et les mois qui ont suivi les attaques.

Il y a 15 500 premiers intervenants des services des pompiers de New York qui sont
inscrits au Programme de santé du World Trade Center pour au moins un cancer ou
une maladie certifiée, bien que beaucoup souffrent de plusieurs maladies. Environ
200 de ces survivants ont été diagnostiqués au cours des six derniers mois
seulement.

Parce que les survivants des attaques continuent fréquemment d'être diagnostiqués
avec des cancers et des maladies liés aux attentats du 11 septembre 2001, les
responsables n’ont de cesse de solliciter l’aide du gouvernement américain. Avant
que ces survivants qui souffrent encore dans leur chair et dans leur tête ne
deviennent un souvenir lointain.