
Près de 24 ans après les attentats du 11 septembre 2001, trois nouvelles victimes ont été formellement identifiées grâce aux progrès des tests ADN, a annoncé récemment le bureau du médecin légiste de New York. Ces nouvelles identifications s’inscrivent dans un travail de longue haleine, alors qu’environ 40 % des victimes des attentats restent à ce jour non identifiées.
Parmi les victimes qui viennent d’être identifiées, figurent Ryan D. Fitzgerald, 26 ans, trader à Manhattan, et Barbara A. Keating, cadre retraitée d’une association à but non lucratif. Une troisième victime, une femme dont l’identité n’a pas été révélée, a également été identifiée.
Ces nouvelles identifications soulignent la persistance des autorités dans leur mission de reconnaissance et de mémoire pour les près de 3 000 victimes des attaques coordonnées contre les tours jumelles, le Pentagone et un champ en Pennsylvanie, dont plus de 2 700 à New York.
En effet, c’est le 11 septembre 2001, que les États-Unis ont été frappés par une série d’attentats terroristes coordonnés qui ont profondément bouleversé le pays et le monde entier. Quatre avions commerciaux ont été détournés par 19 membres d’Al-Qaïda. Deux d’entre eux ont percuté les tours jumelles du World Trade Center à New York, provoquant leur effondrement et entraînant la mort de plus de 2 700 personnes sur le site.
Un troisième avion a frappé le Pentagone, siège du département de la Défense à Washington, faisant 125 victimes civiles et militaires. Le quatrième appareil, le vol United 93, s’est écrasé dans un champ en Pennsylvanie après que les passagers ont tenté de reprendre le contrôle, empêchant probablement un autre attentat majeur.
Au total, près de 3 000 personnes ont perdu la vie, et des milliers d’autres ont été blessées.
Vingt-quatre ans plus tard, les attentats du 11 septembre restent un symbole tragique de la vulnérabilité face au terrorisme et un rappel de l’importance de la mémoire et de la résilience des victimes, des familles et des communautés touchées.