L’interrogatoire de l’orthophoniste démarré hier, se poursuit. Depuis son arrestation mardi, Ibrahim Sorefan nie les allégations portées contre lui. Confronté aux 15 dépositions recueillies jusqu’ici par la police, il aurait hier, déclaré aux hommes de l’Inspecteur Rajesh Murghen qui supervise l’enquête, que c’est un coup monté. Des propos qui font sourciller les policiers. Puisque les dépositions relatent toutes les mêmes modus operandi du suspect.

Après sa comparution au tribunal de Rose-Hill, une perquisition a eu lieu à son domicile à Highlands où des appareils informatiques ont été saisis.

Cette affaire est qualifiée de complexe selon une source policière. D’abord il y a le fait que les victimes souffrent d’un handicap. Ce qui a rendu au départ la tâche des policiers difficile.  Ces derniers ont alors eu recours à des spécialistes en langue des signes pour avoir les dépositions des victimes.

Cet exercice aussitôt terminé, les hommes du Chef inspecteur Murghen du poste de police de Barkly, l’ont confronté aux 15 dépositions qui ont été recueillies. Il a vite nié les accusations à son encontre en affirmant aux enquêteurs qu’elles ont été fabriquées de toute pièce.

Hier, il a comparu devant le tribunal de Rose-Hill sous une charge provisoire de causing child to be sexually abused. Il a été maintenu en détention. La police n’écarte pas la possibilité de retenir d’autres charges provisoires contre lui au fur et à mesure que l’enquête progresse.

Lors d’une perquisition à son domicile, hier, les enquêteurs ont saisi d’autres appareils informatiques pour le besoin de l’enquête. Ibrahim Sorefan a aussi participé à un exercice de reconstitution des faits qui se poursuivra aujourd’hui. Il est également prévu qu’il soit examiné par un médecin de la police.

Ibrahim Sorefan a un casier judiciaire vierge. Il n’a été pas été très bavard lors de son interrogatoire par les hommes du Chef inspecteur Rajesh Murghen.  Les enquêteurs s’attendent à d’autres développements dans cette sordide affaire dans les prochains jours, selon une source policière.