Au Kenya, une motion de destitution à l’encontre du vice-président Rigathi Gachagua, a été jugée recevable, hier, mardi 1er octobre, par le président de l’Assemblée nationale. Signée par 291 députés, soit bien plus de la majorité des deux tiers requise, cette motion présente onze griefs. Les élus accusent le vice-président d’avoir contrevenu à la Constitution, ainsi qu’aux lois kényanes et internationales. C’est un document de plus de 100 pages que Mengi Mutuse, député de la majorité présidentielle, a présenté, le 1er octobre, à l’Assemblée nationale kényane. Le texte accuse notamment Rigathi Gachagua d’avoir poussé, à la division ethnique « compromettant l’unité nationale ». Pour preuve, cette allocution, l’année dernière, où il a critiqué la gestion communautaire du pouvoir, comparant le gouvernement « à une compagnie ayant des actionnaires ».