Antony Blinken est de retour au Proche-Orient mardi 22 octobre, dans l’espoir d’obtenir un cessez-le-feu. Mais les espoirs pour cette tournée sont maigres : c’est la onze tournée dans la région du secrétaire d’État américain depuis le début de la guerre à Gaza, les précédentes se soldant par des échecs cuisants. Si la situation a gagné le Liban depuis, Israël a également revu ses objectifs pour « changer la réalité stratégique du Moyen-Orient », ce qui pourrait rendre toute entente encore plus difficile.
Le chef de la diplomatie américaine comptabilise 11 voyages au Proche-Orient, et dix échecs pour le moment. Jusque-là, Antony Blinken est toujours rentré bredouille à Washington, impossible pour lui d’obtenir la moindre concession de l’État hébreu et du Hamas pour un accord de trêve à Gaza, qui permettrait également la libération des otages israéliens.
Le secrétaire d’État américain avait qualifié son dernier déplacement au Proche-Orient, en août, de « dernière chance ». Ce nouveau voyage est donc une ultime tentative pour arracher un cessez-le-feu.