Les éleveurs et les cultivateurs en colère du Royaume-Uni protestent à Londres mardi 19 novembre contre une mesure du budget, voté le mois dernier, à savoir la baisse du plafond d’exonération des frais de succession. À compter de 2026, les exploitations d’une valeur supérieure à un million de livres sterling seront soumises à des frais de succession de 20 %. Selon les syndicats, cette loi concernerait 70 000 fermes.
Des dizaines de tracteurs défilent au pied de Big Ben, à Londres. Sur les pancartes : « Non aux frais de succession pour les fermes familiales ». Jusqu'à présent, les exploitations agricoles britanniques pouvaient bénéficier d'une exonération des droits de succession sur leurs biens et propriétés, une mesure censée faciliter la reprise des fermes.
Le gouvernement travailliste britannique a toutefois annoncé le 30 octobre, lors de la présentation de son premier projet de budget, que cette exonération ne s'appliquerait plus aux exploitations dont la valeur dépasse un million de livres (1,20 million d'euros) à partir d'avril 2026. Ces exploitations seront désormais soumises à un taux d'imposition de 20 %, soit la moitié du taux habituel des droits de succession.