Les forces de l’ordre sri-lankaises ont repris, ce vendredi, le contrôle total du dernier bâtiment public encore occupé à Colombo par des manifestants antigouvernementaux, au cours d’un violent assaut qui suscite l’inquiétude de la communauté internationale.
Des centaines de soldats et policiers sri-lankais ont démantelé, dans la nuit de jeudi à vendredi, le principal camp de manifestants antigouvernementaux dans la capitale Colombo, quelques heures après la prestation de serment du président élu Ranil Wickremesinghe.
Les forces de sécurité en tenue anti-émeutes, armées de fusils d’assaut automatiques, ont délogé les manifestants, démonté les barricades et encerclé le complexe du Secrétariat présidentiel, qui avait été partiellement envahi par les manifestants depuis le renversement de Gotabaya Rajapaksa il y a près de deux semaines.
“La police et les forces de sécurité ont agi pour évacuer les manifestants qui occupaient le Secrétariat présidentiel, la porte principale et les environs”, a indiqué la police dans un communiqué, “neuf personnes ont été arrêtées. Deux d’entre elles ont été blessées”.