En Australie, en fin de semaine dernière, un jeune aborigène de 17 ans s’est donné la mort dans un centre de détention pour mineurs jouissant d’une sinistre réputation. C’est le deuxième jeune qui se suicide entre ses murs en moins d’un an. La lumière doit encore être faite sur les circonstances exactes de ce drame, mais les premiers éléments semblent indiquer qu’il y a clairement eu des négligences, voire des fautes commises par les autorités dans cette affaire, c’est en tout cas ce qu’a affirmé au cours du week-end une avocate. Cette dernière mène au nom d’une centaine de mineurs actuellement détenus ou qui l’ont été par le passé deux actions de groupe contre l’État d’Australie-Occidentale, puisque ce suicide s’est déroulé dans une prison située dans la banlieue de Perth.
Elle a expliqué que ce jeune, qui a effectué plusieurs séjours en détention, l’avait contactée il y a environ un an pour dénoncer les mauvais traitements qu’il estimait avoir reçus, à savoir des périodes d’isolement total. Par ailleurs, son dossier indiquait très clairement qu’il s’était déjà automutilé par le passé et qu’il avait même déjà fait une tentative de suicide.
Le gouvernement, comme les autorités pénitentiaires, n’ont pas répondu à ces accusations, expliquant qu’ils ne s’exprimaient pas sur les cas individuels. Néanmoins, le Premier ministre d’Australie-Occidentale a indiqué qu’il y avait clairement eu un manquement dans ce cas précis.