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Linley: Le 31/07/2023 à 13:56 | MAJ à 10/07/2024 à 19:57
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Publié : Le 31/07/2023 à 13:56 | MAJ à 10/07/2024 à 19:57
Par : Linley

« L’air est aspiré à l’arrière de la machine, un peu comme un système d’air conditionné. On capture l’humidité, on la condense et la purifie. Vous obtenez ainsi un verre d’eau d’air », explique Tracy Jackson, la fondatrice de la startup WIP International Services. « Il y a des minéraux devant qui permet à l’eau d’avoir un PH “normal” entre 7,9 et 8,1 et une combinaison spéciale de minéraux. Des gens viennent me voir avec leurs bouteilles d’eau minérale. Ils la vident et la remplissent de cette eau rafraichissante. »

Pour fonctionner, la machine peut être branchée au secteur ou être alimentée par énergie solaire, ce qui la rend autosuffisante. « La petite machine produit 100 gallons [380 litres d’eau, NDLR] à 40% d’humidité dans l’air en une journée. À 90% d’humidité, on obtient [140 gallons] 530 litres d’eau. Donc, plus il fait chaud et humide, plus il y a d’eau produite. » Par exemple, l’humidité dans l’air à Bamako est en moyenne autour de 40 à 60%. Elle est de 70% à Paris ou Houston.

WIP International Services n’est pas la seule à utiliser cette technologie dans le monde. Il existe Yawa au Pérou, Majik Water au Kenya, ou Eole Water en France. Mais vu les problèmes d’alimentation en eau dans le monde, comme le dit Tracy Jackson, plus on est, mieux c’est.

Au Texas, Houston, qui fait face régulièrement à des coupures d’eau potable, dues à des problèmes d’approvisionnement énergétique ou à des tempêtes, se prépare face à des risques de pénurie d’eau. Sur place, les entreprises innovantes cherchent des solutions pour y faire face.