Le monde célèbre aujourd’hui la journée mondiale de l’AVC (Accident Vasculaire Cérébrale) appelé simplement attaque à Maurice. Or ces attaques touchent aussi bien les bébés, les enfants et les adultes.
Cette pathologie touche 1 personne toutes les 5 secondes dans le monde.
L’OMS parle de pandémie et projette une augmentation de l’incidence des AVC passant de 16 millions en 2005 à 23 millions en 2030.
Selon le guide de prévention de l’accident vasculaire cérébral édité par l’American Heart Association, les personnes ayant de saines habitudes de vie réduisent de 80 % leur risque de subir un premier AVC par rapport à celles qui négligent les facteurs de risque1.
Les mesures préventives de base sont :
Adopter de saines habitudes de vie
Ne pas fumer;
Éviter les excès d’alcool;
Trouver le moyen d’intégrer des activités physiques dans son quotidien;
Maintenir un poids santé.
Faire de bons choix alimentaires : l’alimentation influe sur plusieurs facteurs de risque d’AVC.
Des chercheurs ont passé en revue 375 études parues entre 1979 et 2004 afin de cerner le type d’alimentation qui contribue le mieux à prévenir les AVC3. Selon leurs analyses, une alimentation pauvre en sel (moins de 1 150 mg par jour) et riche en potassium et en magnésium abaisse la tension artérielle et, de ce fait, contribue à prévenir les AVC. Une alimentation riche en fruits et en légumes fournit généralement des quantités adéquates de potassium. Les céréales entières, les noix, les graines, les légumineuses et les légumes à feuilles vert foncé sont de bonnes sources de potassium. Les études montrent que les personnes qui consomment environ 10 portions de fruits et de légumes par jour, qui privilégient les céréales à grains entiers et qui mangent de 1 à 2 portions de poisson gras par semaine courent moins le risque de souffrir d’un AVC.
Pour ce qui est des régimes, il a été démontré que les DASH (Dietary Approaches to Stop Hypertension) et le régime méditerranéen aident à prévenir l’hypertension de façon efficace3.
Apprendre à mieux affronter le stress;
Changer de méthode contraceptive si c’est nécessaire. Les femmes de plus de 35 ans qui prennent une pilule contraceptive et qui sont considérées comme à risque (parce qu’elles fument ou parce qu’elles ont une tension artérielle élevée…) devraient opter pour une autre méthode contraceptive, comme un dispositif intra-utérin ou une pilule qui ne contient que de la progestérone.