Les autorités n’ont eu de cesse jusqu’ici de répéter que les procédures ont été suivies, que les gardes-côtes ont tenté d’entrer en communication avec le Wakashio, qui n’a répondu qu’après l’échouage, et que le gouvernement ne pouvait se permettre de monter sur le bateau.

Mais il aurait fallu faire plus, laisse entendre Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, hier en conférence de presse à l’île de la Réunion.

Il déclare que le « contrôle maritime » de Maurice n’a pas fonctionné comme celui de la Réunion l’aurait fait.

Sébastien Lecornu souligne que la Réunion a des procédures de contact de navires en détresse et des systèmes de contrôle qui ne sont pas appliqués par Maurice. Et d’enfoncer le clou : entre le moment où le contrôle du navire a été perdu et celui où les gardes-côtes ont tenté d’établir la communication, il s’est passé, selon Sébastien Lecornu, un lapse de temps assez significatif.

Sébastien Lecornu souligne que la France, où l’action de l’État en mer est très ancien, a des contrôles radar et visuels permettant de comprendre ce qui s’est passé. Et justement, sur nos ondes, la semaine dernière, Raj Dayal a affirmé qu’il aurait fallu arraisonner le navire. C’est  selon lui, ce qui aurait dû se passer dans une démocratie qui se respecte. L’ancien commissaire de police et ex-ministre de l’Environnement était l’invité de l’émission Interview Grand Format.

Pour lui, l’arraisonnement et la saisie du vraquier étaient primordiaux. Il est interrogé par Habib Mosaheb…