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Keshinee: Le 13/10/2025 à 17:24 | MAJ à 13/10/2025 à 17:29
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Publié : Le 13/10/2025 à 17:24 | MAJ à 13/10/2025 à 17:29
Par : Manisha Jooty

L’arrivée du jet privé en provenance de Tanna continue de faire couler beaucoup d’encre depuis hier.

Une affaire désormais teintée d’enjeux politiques.

Mais selon les autorités de l’aviation civile, Maurice — adhérente à la Convention de Chicago depuis le 14 mai 1969 — n’aurait pas pu refuser l’atterrissage de l’appareil, celui-ci ayant lancé un appel de détresse sur une base humanitaire.

La Mauritius Civil Aviation Authority (MCAA) a d’ailleurs évoqué le protocole international d’assistance humanitaire prévu par cette convention.

Vers 00h15, dans la nuit de dimanche, le commandant de bord du 5R-HMR a établi un premier contact avec le centre de contrôle aérien de Maurice.

Il a signalé une situation d’urgence : l’avion était à court de carburant et un passager à bord nécessitait une assistance médicale immédiate.

Les enregistrements montrent que la demande a été classée “détresse de niveau 2”, permettant un traitement prioritaire et accéléré.

À l’atterrissage, les sept passagers ont été pris en charge par la Police aéroportuaire et les services de l’immigration, tandis que l’équipage est resté à bord.

La Convention de Chicago de 1944, officiellement appelée Convention relative à l’aviation civile internationale, stipule qu’un État ne peut refuser l’atterrissage d’un aéronef en situation de détresse, notamment pour des raisons humanitaires.

Ainsi, Maurice avait la prérogative — et même l’obligation — de laisser atterrir le jet privé afin d’éviter une catastrophe en mer.

À court de carburant et confronté à une urgence médicale, l’appareil aurait pu s’abîmer dans l’océan, entraînant la mort des sept passagers et des membres d’équipage. 

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