Au Bangladesh, alors que la formation d'un gouvernement intérimaire, chapeauté par Muhammad Yunus se précise, l'absence de forces de l'ordre se fait sentir. Le principal syndicat policier a demandé pardon pour la répression des manifestations qui ont fait plus de 400 morts mais les policiers sont aussi en grève afin de garantir la sécurité. Muhammad Yunus, le nouveau dirigeant du gouvernement intérimaire du pays, s’est envolé ce jeudi 8 août pour le Bangladesh et appelle à l'apaisement.
C'est un vide dans lequel certains se sont engouffrés, avec des violences commises. Alors, en l'absence d'autorité étatique, la population s'organise. Dans les rues jonchées de débris à cause du mouvement de protestation, des manifestants essaient d'organiser le quotidien. « Dans l'université de Dacca, les étudiants ont formé des groupes et appelé des gens à travers la ville pour organiser le nettoyage ».
Sur les réseaux sociaux, plusieurs vidéos montrent des jeunes de 20 ans en train de faire la circulation dans des carrefours de Dacca.