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: Le 07/06/2021 à 08:05 | MAJ à 18/07/2024 à 17:24
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Publié : Le 07/06/2021 à 08:05 | MAJ à 18/07/2024 à 17:24
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Des violences massives et vindicatives ont éclaté au Bengale plusieurs jours après l’élection de la ministre en chef Mamata Banerjee. Les agents de son parti, le All India Trinamool Congress (TMC), se vengent en ce moment sur ceux du Bharatiya Janata (BJP) du Premier ministre Narendra Modi dans l’État indien du Bengale occidental. Plus de 500 volontaires du BJP ont fui vers l’État voisin d’Assam, qui met en place des camps de réfugiés pour les personnes persécutées.
En effet, des violences massives et vindicatives postélectorales ont été déclenchées par des responsables de TMC contre des volontaires de l’opposition. Les électrices de l’opposition sont victimes de viols collectifs, les bureaux sont saccagés et les volontaires du parti sont massacrés sans pitié.
Compte tenu de la protection accordée aux responsables de TMC par les élites politiques de l’État, il y a peu d’espoir que leur violence endémique soit maîtrisée par les forces de l’ordre de l’État.
Mamata Banerjee a même refusé de reconnaître la violence, affirmant que les informations qui circulent dans les médias concernent des agitations plus anciennes.
Il n’y a pas que le BJP qui a dû supporter la colère des cadres de TMC en fête. Même le Front de gauche et le Congrès ont vu leurs bureaux attaqués et des travailleurs torturés. L’État est en train de sombrer dans une violence de la pire espèce parrainée par le gouvernement local.
Le Premier ministre Narendra Modi s’est entretenu avec le gouverneur du Bengale occidental, et la Commission nationale des droits de l’homme, prenant connaissance de l’affaire, a dirigé des enquêtes sur place. Le ministère de l’Intérieur (MHA) du gouvernement de l’Inde a ordonné au gouvernement du Bengale occidental de soumettre un rapport sur cette question dès que possible.