Le 9ᵉ sommet du Forum pour la coopération sino-africaine a pris fin vendredi 6 septembre, après une semaine de rencontres de haut niveau. Cet événement a réuni plus de 50 dirigeants africains. La délégation mauricienne, rappelons-le, était dirigée par le vice-président de la République, Eddy Boissezon, accompagné de représentants des ministères et d’hommes d’affaires.
Ce sommet a débouché sur un plan de dix mesures stratégiques.
Ces mesures concernent les secteurs de la santé, de l’agriculture, des infrastructures et de la connectivité. Pour assurer la mise en œuvre de ces dix actions de partenariat, le gouvernement chinois accordera à l’Afrique un soutien financier de 360 milliards de yuans, soit 51 milliards de dollars, dont 30 milliards de dollars en ligne de crédit, 11 milliards de dollars d’aides diverses et au moins 10 milliards de dollars d’investissements d’entreprises chinoises en Afrique. Ce programme s’étendra sur une période à court terme avec les instruments nécessaires à différents niveaux pour soustraire le continent africain à la pauvreté et stimuler son développement.
À travers ce plan, la Chine souhaite, selon ses dirigeants, permettre aux pays africains de corriger les injustices historiques imposées par l’Occident. C’est une nouvelle page dans les relations sino-africaines, ouvrant la voie à une alliance stratégique à long terme. Ce plan jette les bases d’une relation d’égal à égal, prenant en compte les besoins spécifiques du continent africain en termes de paix et de stabilité.
Les relations Chine-Afrique connaissent leur « meilleure période de l’histoire », a assuré Xi Jinping lors de la cérémonie d’ouverture au Palais du peuple. La Chine a envoyé, ces deux dernières décennies, des centaines de milliers d’ouvriers et d’ingénieurs en Afrique pour construire de grands projets et a ainsi gagné un accès privilégié aux vastes ressources naturelles africaines, notamment le cuivre, l’or et le lithium, a relevé la presse internationale.
Les prêts des banques publiques chinoises ont également permis de financer de nombreuses infrastructures, comme des voies ferrées, des ports et des routes, dans des pays africains. Cependant, ils ont soulevé des interrogations quant à l’endettement de certains pays.