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: Le 12/02/2021 à 05:29 | MAJ à 18/07/2024 à 17:25
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Publié : Le 12/02/2021 à 05:29 | MAJ à 18/07/2024 à 17:25
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Des renseignements selon lesquels la Chine a envoyé tout un avion d’armes, d’équipements et des experts informatiques pour museler Facebook et d’autres réseaux sociaux en Birmanie ont donné lieu à des manifestations devant l’ambassade de Chine avant-hier.

Des centaines de manifestants opposés au coup d’État du Myanmar ont en effet manifesté le  10 février devant l’ambassade de Chine à Yangon, accusant la Chine de soutenir la junte militaire, malgré les dénégations chinoises.

Les manifestants étaient muni de pancartes sur lesquelles étaient inscrit : «Soutenez le Myanmar, ne soutenez pas les dictateurs».

L’ambassade de Chine au Myanmar a publié une déclaration sur Facebook rejetant les informations publiées sur Internet faisant état d’avions chinois faisant venir du personnel technique. Elle a assuré que les seuls vols étaient des vols de fret réguliers important et exportant des produits, tels que des fruits de mer.

Interrogé sur les rumeurs selon lesquelles la Chine enverrait des équipements et des experts informatiques au Myanmar, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, a déclaré qu’il n’en avait pas entendu parler.

«Il y a eu de fausses informations et des rumeurs sur la Chine sur des questions relatives au Myanmar», a-t-il dit, rappelant que la Chine suivait la situation de près et espérait que toutes les parties garderaient à l’esprit le développement national et la stabilité.

 

La Chine a toujours été pointé du doigt concernant le Myanmar voisin, où elle a des intérêts économiques et stratégiques importants et a souvent soutenu la position du Myanmar contre les critiques occidentales.

 

Alors que les pays occidentaux ont fermement condamné le coup d’État du 1er février, la Chine s’est montrée plus prudente – soulignant l’importance de la stabilité. Certains médias d’État chinois ont qualifié la prise de contrôle de l’armée de «remaniement ministériel».

La Chine a néanmoins accepté une déclaration du Conseil de sécurité de l’ONU qui appelait à la libération du dirigeant élu Aung San Suu Kyi et d’autres détenus et a exprimé sa préoccupation face à l’état d’urgence.