Afin de renforcer l’intégrité de notre système financier, le pays doit être régulièrement évalué sur les risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. Cet exercice s’est déroulé récemment et les conclusions ont été présentées lors d’un atelier de travail. 

La base des informations portait sur les données de janvier 2018 à juin 2022, incluant les développements jusqu’à décembre 2024, obtenues via la FIU, les régulateurs, la MRA, la police et d’autres opérateurs. Plusieurs instances étaient présentes lors de l’atelier, dont des représentants de la Banque mondiale, de l’Union européenne et de la Haute Commission britannique, entre autres.

Parmi les conclusions, on note que Maurice figure dans la catégorie « Moyen-Haut » en matière de menace. Cela s’explique par des menaces internes telles que le trafic de drogue, la fraude, les paris illégaux, ainsi que des menaces externes, comme la corruption et l’évasion fiscale. Les résultats de l’évaluation serviront à la révision de la stratégie nationale AML/CFT.

La ministre des Services financiers, Jyoti Jeetun, prône une approche holistique pour le centre financier mauricien. Elle souligne que cela a été rendu possible grâce à un plan élaboré après des consultations élargies, où des solutions concrètes ont été proposées pour relever les défis identifiés.