Le président brésilien Luiz Iñacio Lula da Silva a transmis mardi au Parlement un projet de loi visant à durcir les peines pour les crimes contre l'environnement, au moment où son pays est confronté à une vague record d'incendies de forêt dont la plupart sont intentionnels. Les incendies de forêt ont ravagé plus de 22 millions d'hectares entre janvier et septembre au Brésil, soit 150% de plus qu'au cours de la même période de l'année dernière, selon l'agence de surveillance MapBiomas. "A partir de maintenant, nous ne jouerons plus avec les crimes contre l'environnement, les gens devront être sévèrement punis", a déclaré le président Lula en signant le projet de loi. En vertu du nouveau texte, le fait d'allumer un incendie sera passible de trois à six ans de prison, soit deux fois plus qu'actuellement. Les délits comme le trafic d'espèces sauvages, la contamination des ressources naturelles ou les atteintes à la faune aquatique, entre autres, seront également punis plus sévèrement.