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admintofm: Le 29/10/2020 à 18:13 | MAJ à 10/07/2024 à 19:07
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Publié : Le 29/10/2020 à 18:13 | MAJ à 10/07/2024 à 19:07
Par : admintofm

Décidément le scandale de Cambridge Analytica n’est pas prêt de prendre fin. Pour rappel, on a appris en mars 2018 que l’entreprise britannique a recueilli les données personnelles de plus 87 millions d’utilisateurs de Facebook. Par la suite, celles-ci ont été utilisées pour manipuler des élections, notamment dans le cadre de la présentielle américaine de 2016.

Depuis lors, Facebook fait face à de nombreuses poursuites judiciaires. On pensait peut-être que l’affaire touchait à sa fin après que la compagnie ait accepté de payer 5 milliards de dollars dans le cadre d’un accord avec la FTC (le régulateur américain du commerce). Sauf qu’il n’en est rien et que l’entreprise fait aussi l’objet d’enquêtes dans d’autres pays à commencer par l’Australie.

On vient d’apprendre que l’histoire se poursuit cette fois au Royaume-Uni où Facebook doit faire face à une action collective en justice pour utilisation abusive des informations de près d’un million d’utilisateurs en Angleterre et au Pays de Galles. Le réseau social aurait enfreint la loi de 1998 en vigueur dans le pays concernant la protection des données.

« Nous pensons que Facebook a enfreint la loi »

Cité par la BBC, un porte-parole de la compagnie se défend :

Nous n’avons reçu aucun document concernant cette réclamation. L’enquête du Bureau du commissaire à l’information sur ces problèmes, qui comprenait la saisie et l’interrogation des serveurs de Cambridge Analytica, n’a trouvé aucune preuve que les données des utilisateurs britanniques ou européens aient été transférées par le Dr Kogan (l’homme qui a développé l’application qui a permis à Cambridge Analytica de collecter les données personnelles des utilisateurs de Facebook Ndlr) à Cambridge Analytica.

Facebook fait ici référence à l’enquête de l’organisme de protection des données britanniques qui a infligé un amende de 500 000 livres sterling à Facebook.

Du côté des requérants, cette version ne convainc pas : « Lorsque nous utilisons Facebook, nous nous attendons à ce que nos données personnelles soient utilisées de manière responsable, transparente et légale. En ne protégeant pas nos informations personnelles contre les abus, nous pensons que Facebook a enfreint la loi. Payer moins de 0,01% de vos revenus annuels en amendes – un changement cosmétique sur Facebook – est clairement une punition qui ne correspond pas au délit. »

(Source- BBC )