Ce pic de mortalité serait vraisemblablement lié au « dôme de chaleur » historique qui frappe l’ouest du pays et le nord-ouest des Etats-Unis.
Depuis lundi, les morts subites se multiplient dans la région de Vancouver, principale ville de la province canadienne de Colombie-Britannique. La Gendarmerie royale du Canada (GRC, police fédérale) et la police de la ville ont annoncé, mardi 29 juin, qu’au moins 134 personnes sont décédées subitement dans les localités de Burnaby et Surrey.
« Nous pensons que la chaleur a contribué à la majorité des décès », précise le communiqué de la police, ajoutant que la plupart des victimes sont des personnes âgées.
« Ce temps peut être fatal pour les membres vulnérables de notre communauté, en particulier les personnes âgées et celles qui ont des problèmes de santé sous-jacents », a déclaré un porte-parole de la GRC de Burnaby, Mike Kalanj, en exhortant la population à « vérifier si leurs proches et leurs voisins vont bien ».
Un message aussitôt repris par le Premier ministre de la Colombie-Britannique, John Horgan : « Nous vivons la semaine la plus chaude que les Britanno-Colombiens aient jamais connue, a-t-il dit lors d’une conférence de presse. Et il y a des conséquences à cela, des conséquences désastreuses pour les familles et les communautés, mais encore une fois, la meilleure façon de traverser cette période extraordinaire est de se serrer les coudes, de vérifier [l’état de santé] des personnes que nous savons à risque, de nous assurer que nous avons des compresses froides dans le réfrigérateur. »
La durée de l’épisode de chaleur inquiète
La métropole canadienne de Vancouver enregistre depuis plusieurs jours des températures supérieures à 30 °C, bien au-dessus de la normale de 21 °C en cette saison.