Ce naufrage, survenu le 12 décembre 1999, a provoqué une des plus grandes marées noires connues. Le monocoque de 24 ans transportait 20 000 tonnes métriques d’huile lourde. Le mauvais temps a provoqué son naufrage. Résultat : plus de 400 kilomètres de plages françaises mazoutées, mais aussi la mort des centaines de milliers d’oiseaux et un énorme déséquilibre marin dans cette partie du monde. Maurice pourrait-elle être confronté à un phénomène similaire Jessika Godin ?
Oui, car le Wakashio s’est échoué à Pointe d’Esny, qui se trouve à proximité de l’île aux Aigrettes, du parc marin de Blue Bay, de la ferme marine de Mahébourg et de plusieurs sites RAMSAR de la région.
Les autorités n’ont certes pas communiqué sur la gravité de la situation jusqu’ici.
Mais beaucoup d’écologistes s’inquiètent pour ces sites et îles protégés, mais aussi la belle plage de Pointe d’Esny. Notons qu’à hier soir, les nappes d’huile avaient atteint le Mahébourg Waterfront.
Non, car le Wakashio n’avait aucune cargaison lorsqu’il a faut naufrage. Donc, ce qui se déverse dans la mer est l’huile lourde ou le carburant utilisé par le navire pour sa propre consommation.
Mais pour la biodiversité et la vie marine, tout déversement d’hydrocarbures peut avoir des conséquences désastreuses. Lors du naufrage de l’Erika, plus de 300 000 oiseaux s’étaient retrouvés piégés dans l’huile.
De décembre 1999 à mars 2001, 74 000 oiseaux mazoutés ont été identifiés. Parmi, 36 000 ont été recueillis.
Seuls 2 200 avaient pu être relâchés en bonne santé. Les autorités françaises avaient estimé le nombre d’oiseaux morts à 150 000.
Et une photo valant mille mots, on a encore en tête cet oiseau couvert de fioul qui marche sur la plage.