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Keshinee: Le 15/08/2023 à 10:05 | MAJ à 15/08/2023 à 10:05
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Publié : Le 15/08/2023 à 10:05 | MAJ à 15/08/2023 à 10:05
Par : Keshinee

Une victime de viol a brisé le silence 29 ans après les faits. Aujourd’hui âgée de 34 ans et résidant aux États-Unis,  elle a déposé une plainte au poste de police de Quartier Millitaire pendant ses vacances à Maurice.

Elle allègue avoir été violée alors qu’elle avait 5 ou 6 ans, et que son agresseur n’était nul autre que son grand-père. Elle a expliqué que les faits se produisaient lors de son séjour pendant les vacances scolaires à L’Espérance, chez son grand-père.

En 2013, une femme, alors âgée de 36 ans, a dénoncé son agresseur 28 ans après les faits. Elle a été agressée sexuellement par le jardinier de la famille alors qu’elle était âgée de 8 ans.  La jeune femme a raconté qu’elle n’a rien pu révéler, car elle était profondément traumatisée à l’époque. Elle a porté plainte contre ce dernier à la police de Rivière-Noire, afin d’éviter, dit-elle, qu’il «ne fasse d’autres victimes», car le suspect côtoierait beaucoup d’enfants.

Pour Selvom Moothien, thérapeute et conseiller en psychologie, les victimes de viols gardent souvent le silence par peur, honte et par manque de connaissance sur la sexualité. Cela arrive souvent lorsque les agresseurs sont de proches victimes, lorsqu’il y a un abus de confiance et d’autorité.

Il affirme que les victimes sortent de leur mutisme lorsqu’elles ne peuvent plus supporter le traumatisme causé, lorsqu’elles veulent que les bourreaux soient enfin punis ou même lorsqu’elles veulent éviter que l’agresseur fasse de nouvelles victimes.

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