Malgré un débat animé à la Chambre des Lords le lundi 30 juin, la partie mauricienne est résolument engage dans la mise en œuvre de la ratification du traité entre le Royaume-Uni et et l’Île Maurice.
La motion présentée par Lord Callanan, très suivie, a été rejetée : 185 membresontvotéenfaveur, contre 205 qui s’y sont opposés.
En attendant la ratification officielle du traité entre le Royaume-Uni et l’Île Maurice, les travaux préparatoires se poursuivent activement entre les deux parties.
Les modalités à mettre en œuvre après le feu vert de l’accord figuraient à l’ordre du jour de la réunion du 2 juin, au bureau de l’Attorney General à Maurice, en présence des représentants du Royaume-Uni à Port-Louis, ainsi que ceux basés à Londres, des jurists impliqués, et des représentants du Bureau du Premier ministre.
Lundi 30 juin, d’anciens ministres et membres de la Chambre des Lords sont intervenus lors des débats sur la motion du Lord Callanan.
Lord Callanan s’est montré particulièrement critique.
De son côté, Lord Highbury , au nom du gouvernement britannque a déclaré que les autorités britanniques feront une déclaration ministérielle avant la ratification du traité.
Du côté mauricien, un autre comité technique, présidé par l’Attorney General, se reunit toutes les six semaines. Si toutes les étapes suivent le protocol établi, le premier versement prévu dans le cadre de l’accord pourrait intervenir entre mars et mai 2026.