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TopFMaster: Le 27/01/2025 à 14:21 | MAJ à 27/01/2025 à 14:22
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CHAGOS
Publié : Le 27/01/2025 à 14:21 | MAJ à 27/01/2025 à 14:22
Par : TopFMaster

Dans un contexte de vives tensions géopolitiques, les alliés de Donald Trump exhortent le président américain à rejeter catégoriquement l’accord sur les îles Chagos proposé par le Premier ministre britannique, Sir Keir Starmer. Selon un article publié dans The Telegraph, ces préoccupations trouvent leur origine dans la crainte que cet accord puisse faciliter des activités d’espionnage iraniens sur la base militaire stratégique de Diego Garcia.
L’île Maurice, qui revendique depuis des décennies la souveraineté sur l’archipel des Chagos, a récemment entamé des discussions avec l’Iran pour accueillir des succursales d’universités iraniennes.

Une initiative qui inquiète les experts en sécurité, craignant qu’elle soit une couverture pour des activités d’espionnage dirigées contre les installations militaires américaines et britanniques présentes sur Diego Garcia. Ces craintes ne sont pas infondées : l’Iran a déjà été accusé d’utiliser des échanges universitaires à des fins d’espionnage, notamment en Allemagne, en Suède et aux États-Unis.

Le président Trump pourrait opposer son veto à l’accord lors de son premier échange téléphonique avec Sir Keir Starmer cette semaine. John Kennedy, sénateur républicain de Louisiane, a vivement critiqué les implications de cet accord dans The Telegraph. « Si l’île Maurice renforce ses liens avec la Chine et l’Iran, comment garantir qu’elle puisse protéger la base de Diego Garcia contre l’espionnage ? », s’est-il interrogé, soulignant le risque que notre pays soit entraîné dans un axe sino-iranien, au détriment de ses relations avec l’Occident.

Jim Risch, président républicain de la commission des relations étrangères du Sénat, a également exprimé son inquiétude : « Cet accord représenterait un recul stratégique. Le président Trump sait que pour garantir la sécurité nationale, une forte présence américaine dans l’océan Indien est indispensable. »

Cette opposition républicaine constitue un revers majeur pour le gouvernement britannique, qui espérait rallier les États-Unis à sa cause. Le secrétaire d’État américain Marco Rubio et d’autres figures influentes, comme Elon Musk, auraient également exprimé, en privé, leur hostilité à cet accord. Cette position affaiblit les efforts du Parti travailliste britannique pour conclure un compromis sur le statut des Chagos.

La base de Diego Garcia, pilier stratégique pour les opérations militaires des États-Unis dans l’océan Indien, se retrouve au centre d’une bataille diplomatique. La décision finale de Donald Trump, attendue dans les prochains jours, pourrait sceller le sort de cet accord et redéfinir les équilibres géopolitiques dans la région.