
Les nouvelles mesures fiscales sur les véhicules, qui entreront en vigueur le 1er juillet 2025, suscitent une vive inquiétude chez les concessionnaires.
Les prix des voitures neuves pourraient s’envoler de 18 % à 72 %, en raison de l’augmentation significative des droits d’accise sur les véhicules thermiques (allant de 45 % à 100 %) ainsi que de la réintroduction de ces taxes sur les modèles hybrides et électriques.
Par ailleurs, les frais d’enregistrement connaîtront une hausse de 30 %, tandis que le « Negative Excise Duty Scheme » de Rs 200 000 est purement et simplement supprimé. Le gouvernement justifie ces mesures par la congestion croissante du réseau routier et le déséquilibre persistant de la balance commerciale. Les professionnels du secteur, eux, redoutent une chute brutale des ventes.
Salim Krumtally, directeur de Salim Auto Co Ltd, anticipe un effet domino :
« Lorsque le prix des voitures neuves grimpe, celui des véhicules importés augmente à son tour. Les acheteurs finissent alors par se tourner massivement vers ces derniers. »
« Nou la vente pu baisser par plis ki 50%, nou pou gagn diffikilté pu truv preneur », c’est ce que martèle Govin Sockalingum le directeur de Bronze Peacock Motors. Il ajoute également que le lendemain de la présentation budgétaire, il y a eu un « panic-buying » au sein agences de véhicules qui quadruplent leur vente. Il affirme n’avoir jamais vu une telle affluence en matière de ventes depuis le début de sa carrière dans le secteur.
De son côté, le COO d’Allied Motors, Robert Chan, prévoit une baisse de 60 à 65 % de leurs ventes dans les semaines à venir.