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: Le 28/07/2021 à 15:50 | MAJ à 18/07/2024 à 17:24
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Publié : Le 28/07/2021 à 15:50 | MAJ à 18/07/2024 à 17:24
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Quand le lauréat du prix Nobel Mohammed Younus, a inventé la microfinance avec sa Grameen Bank, il était loin de se douter de la tournure qu’allaient prendre les choses à travers ces ‘banques des pauvres’. Il a été lui-même expulsé de la banque qu’il a fondée au milieu d’une querelle croissante avec le gouvernement du Bangladesh. Des banques type Grameen font en ce moment scandale en Inde en poussant les mauvais payeurs au suicide afin d’être remboursé pas les assurances.
Certaines des plus grandes institutions de microfinance (IMF) indiennes sont SKS Microfinance, Spandana, Share et autres. Le grand nombre de banque des pauvres est synonyme du stress de la dette chez des dizaines de milliers de clients, provoquée par la croissance explosive des organisations de microfinance dans le sud de l’Inde. Dans la quête pour atteindre leurs objectifs de croissance, les agents de crédit vendent souvent des prêts à des clients déjà endettés auprès d’autres organisations. Les rapports ont offert une ouverture au gouvernement de l’État, qui gère un programme de groupe d’entraide rival (SHG), pour adopter une ordonnance restrictive limitant sévèrement les IMF. La crise menace la microfinance non seulement dans l’Andhra Pradesh, mais dans tout le pays, alors que la Reserve Bank of India s’apprête à supprimer la désignation de secteur prioritaire qui a alimenté la croissance du secteur (en rendant avantageux pour les banques de prêter aux IMF).
Le blâme de cette situation malheureuse incombe principalement aux IMF qui n’ont pas réussi à freiner une croissance agressive alors même que le marché devenait de plus en plus saturé. Les investisseurs doivent également avaler une grosse cuillerée de blâme. Parce qu’elles ont payé cher leurs actions dans les IMF, elles ont besoin d’une croissance rapide pour rentabiliser leurs investissements.
Cependant, le partage des responsabilités ne s’arrête pas là. La cible la plus importante est peut-être l’environnement politique du secteur public qui a traité les institutions de microfinance comme des enfants orphelins du secteur financier plutôt que de les aider à construire des bases solides. En fait, l’environnement dans lequel les IMF ont grandi aurait presque pu être expressément conçu pour favoriser le surendettement.
Certains agents de recouvrement harcèlent ceux qui ne peuvent payer et vont jusqu’à leur offrir de l’argent pour qu’ils puissent s’acheter des pesticides pour se suicider. L’assurance de la banque des pauvres rembourse les dettes des suicidés.

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