Le Daily Times du Pkistan a indiqué ce matin que Zahir Jaffer, fils d’un richissime homme d’affaires, a avoué le meurtre de Noor Mukadam et sa décapitation en ajoutant qu’elle l’a “trompé”, alors qu’ils n’étaient même pas mariés. Détenant une double nationalité, américaine et pakistanaise, le suspect était probablement sous l’influence de la drogue lors de ses actes barbares. La victime a été torturée, poignardée, et décapitée. Les parents de Zahir Jaffer, y compris sa femme, ont été arrêtés pour complicité dans le meurtre.
Ils ont en effet dissimulé le cadavre et toutes les preuves du meurtre.
L’accusé aurait déclaré qu’il avait tué Noor pour l’avoir “trompé”. Des sources ont déclaré que le principal suspect avait changé à plusieurs reprises son raisonnement pour avoir commis ce crime brutal. La police d’Islamabad a également trouvé des preuves vidéo de lui en train de torturer Noor sur son téléphone portable, ainsi que des images de vidéosurveillance de l’incident. La victime a ensuite pu être vue en train de courir vers la cabine d’un agent de sécurité et de s’enfermer dans la pièce. Zahir l’a suivie et l’a traînée hors de la cabine, tandis que l’agent de sécurité et d’autres personnes dans la rue ont été témoins des événements. Ni les gardes ni les spectateurs n’ont arrêté Zahir.
La famille de la victime aurait informé l’équipe d’enquête que Noor avait demandé à son chauffeur d’apporter 700 000 roupies au domicile de l’accusé. Cependant, l’équipe d’enquête a déclaré qu’aucune preuve à ce sujet n’avait été révélée. Un officier supérieur de la police a ajouté qu’il n’y avait aucune confirmation que l’argent avait été retiré du compte de la victime, de son domicile ou de tout autre parent.
Pendant ce temps, un tribunal d’instance à Islamabad a envoyé hier,mardi, les parents de Zahir Jaffer en prison et deux autres suspects sont en détention provisoire de 14 jours pour leur implication présumée dans le meurtre de Noor Mukadam, la fille d’un ancien ambassadeur du Pakistan.
Les suspects ont été présentés devant le tribunal du magistrat judiciaire Shoaib Akhtar. Au début de l’audience, la police a demandé au juge une détention provisoire de 14 jours des suspects. Après avoir entendu la demande, le juge a demandé aux plaignants s’ils souhaitaient présenter leurs arguments dans l’affaire. Les avocats ont répondu en disant qu’ils ne présenteraient pas leurs arguments si le juge envoyait les suspects en détention provisoire. Le tribunal, en entendant cela, a approuvé la détention provisoire et les suspects – Zakir Jaffer, Asmat Adamjee, Iftikhar et Jameel – ont été envoyés à la prison d’Adiala.
Cependant, avant que l’audience ne puisse être annulée, Raja Rizwan Abbasi, l’avocat de Zakir Jaffer et de son épouse, a demandé au tribunal qu’il soit autorisé à rencontrer ses clients. Le tribunal a accepté la demande de l’avocat et les suspects ont été de nouveau conduits à l’intérieur du tribunal où l’avocat a rencontré ses clients. Après les avoir parlé, Abbasi a fait appel au tribunal pour décharger Zakir Jaffer et sa femme de l’affaire. Le tribunal a refusé.
Après le verdict, les parents de Zahir ont déposé une demande de libération sous caution auprès du tribunal. Le tribunal a envoyé un avis à la police, les informant de la demande, et demandant également un dossier complet de l’affaire.